fbpx

Hélène Lhote

Hélène LHOTE vit et travaille à Paris.

Elle développe depuis les années 1990 une pratique qui évolue entre peinture, sculpture et installation.

Baignée des souvenirs d’Orient où elle a vécu, le miroir, l’émail et lumière sont les médiums principaux de son œuvre.

« Serait-ce le souvenir des danses sacrées des derviches tourneurs à Konya, près du mont Taurus qui marqua de son rythme l’œuvre d’Hélène Lhote ? Un bras tourné vers le ciel, un autre vers la terre, sans relâche, le danseur tourne et décrit des cercles. Cercles qu’elle décline dans ses tamis-oculaires ou dans ses œuvres installées du sol au plafond qui ondoient et offrent au spectateur une pause à la fois méditative et vertigineuse.

Ou bien celui des Iwans des mosquées d’Iran où elle a passé son enfance, tapissés de miroirs et jouant de l’interdit de la représentation puisque la reflétant ? »

Miguel Tercero 2009

« De Philippeville – Algérie où elle est née, en passant par Meknès et Téhéran où elle a grandi, puis Paris – de l’Orient à l’Occident, Hélène Lhote s’imprègne des cultures qui l’entourent et les mêle, certes sans pouvoir prendre racine au fil de ses nombreux voyages, mais se constituant ainsi, dans ces univers contrastés et changeants, un esprit libre et ouvert, qui donne à son travail des horizons chaleureux, lumineux et sans limites. Aujourd’hui, les reflets, les matières, les sculptures et installations monumentales, puisées dans sa mémoire, élèvent ses œuvres dans la lumière et renvoient peu à peu à ses sources culturelles : il aura suffit qu’au fil des années la maturation de son travail combine harmonieusement les références de son parcours pluri-culturel pour que l’on ressente cet épanouissement particulièrement manifeste dans ses dernières œuvres. Passionnée dès l’enfance par l’expression artistique, elle rentre aux Beaux Arts de Paris en 1984 ou d’emblée elle associe la peinture à la matière, métal, toile, verre… Déjà l’assemblage caractérise sa démarche et tout naturellement, ses œuvres prenant volume, se détachent peu à peu du mur pour investir l’espace qui lui est confié. Rêve et réflexion. »

Jérôme Mündler 2006.

« Vertiges (…) Ainsi, dans cet art déroutant et qui fascine, tout fonctionne par opposition, couple contraire, retournements, allers et retours sidérants où l’intelligence séduite s’affole et perd pied, quitte le domaine des évidences pour celui des vérités androgynes.

Œuvre éclairante et perverse que celle-là, où le miroir tient son rôle renversant, révélant le dessous des cartes car Hélène Lhote peint aussi l’envers des choses, les cache et les révèle dans un même mouvement, excitant l’investigation, sollicitant l’enquête, attirant les questions, apprenant au regard à se méfier de ce qu’il enregistre et croit comprendre »

Michel Nuridsany 1994

Artiste :

Hélène Lhote